Affuteur-rémouleur itinérant, je n’ai pas le sentiment d’exercer un métier oublié. « Ce qui s’est perdu, c’est d’aller à la rencontre des clients ». Avec Mon camion-atelier, je change tous les jours d’endroits.
Après une vie professionnelle très active, j’étais, en recherche de reconversion. C’est alors que je suis tombé sur la vieille meule de mon père, boucher. « C’est lui qui m’a appris à aimer les couteaux, à les entretenir ». Aujourd’hui, j’aiguise couteaux, ciseaux de couture, ciseaux japonais « fil hamaguri », lames de robot de cuisine, sécateurs, chaines de tronçonneuse… « et souvent des outils avec un fort lien affectif, parce qu’ils ont appartenu aux parents ou aux grands-parents ».
« Leur redonner vie et voir mes clients repartir avec le sourire, c’est là mon vrai plaisir ! »